Le calcul a été inventé pour des applications très pratiques :
compter le bétail, mesurer les surfaces des terrains.
En fait, il n'est pas nécessaire de savoir compter pour dénombrer du bétail :
on associe un caillou à chaque bête ;
Ce paquet de cailloux est une image du troupeau.
On peut comparer 2 paquets entre eux, pratiquer des additions et des soustractions de cailloux.
Nous allons compter les points :
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0 |
1 |
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3 |
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5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
10 |
11 |
12 |
zero |
un |
deux |
trois |
quatre |
cinq |
six |
sept |
huit |
neuf |
dix |
onze |
douze |
Les cartes à jouer donnent une représentation visuelle des nombres.
Cette représentation est plus universelle que les chiffres symboliques.
(des extra-terrestres comprendraient les nombres sur les cartes).
Mais pour les plus grands nombres, le dénombrement des points devient vite impossible.
Il faut structurer le paquet de points en les regroupant par petits tas identiques
que l'on peut de nouveau compter.
Ces petits tas s'appellent la base de numération.
Nous regroupons les points en paquets de 10 (les dizaines).
Quand il y a trop de dizaines, nous les regroupons de la même manière en paquets de 10 dizaines (soit des centaines),
etc...
Le choix de la base dix provient du fait que nous avons 10 doigts.
Pour les nombres inférieurs à 10, nous pouvons compter sur nos doigts.
Ensuite, il faut utiliser la numération décimale.
Les ordinateurs utilisent la base 2, car leurs mémoires ne peuvent se souvenir que de 2 nombres :
soit (+ et −), soit (0 et 1).
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