Les nombres complexes
- cours vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vOLZ8wLWIbY
- motivation pour définir l'ensemble ℂ des nombres complexes :
solution des équations du type : x² + 1 = 0
comme il n'y a pas de solution dans ℝ, on baptise un nombre i tel que i² = −1
remarque : on avait déjà utilisé cette méthode pour définir les racines carrées :
√2 est tel que (√2)² = 2 et √2 > 0
mais il y avait alors une racine carrée par nombre.
avec la seule racine carrée i de −1, on découvre une nouvelle dimension :
l'interprétation graphique d'un nombre complexe z = x + i y est un vecteur du plan d'axes ℝ et 𝕀
Tout polynôme de degré n possède n racines dans ℂ, qui peuvent être multiples.
- formulations :
cartésienne / algébrique : z = x + i y
utile pour les additions : (a + i b) + (c + i d) = (a + c) + i (b + d)
Avec l'angle α entre l'axe ℝ et OM(z) :
polaire / trigonométrique : z = r ( cos(α) + i sin(α) )
exponentielle : z = r ei α
utile pour les multiplications, puissances : a ei b × c ei d = a c ei (b+d)
la relation : ei α = cos(α) + i sin(α) s'appelle la relation de Moivre.
(r ei α)n = rn ei n α
en particulier : i = ei π/2 ; −1 = ei π et ei 2 π = e0 = 1
le produit par i = rotation de +π/2
Ne pas oublier : l'argument α est défini modulo 2π
- module, conjugaison :
z = x + i y : module |z| = √x² + y²
z = |z| ei α
on obtient le module |z| en multipliant par l'expression conjuguée : en changeant tous les i en (−i)
|z|² = z z = x² + y²
avec z = x − i y
interprétation du conjugué : symétrique par rapport à l'axe ℝ
- Les n racines nième de l'unité : zn = 1
ei k 2π/n avec k ∈ [[ 0 ; n−1 ]]
racines cubiques de l'unité : ei k 2π/3
{ 1, j, j² } =
{ 1, −1/2 + i √3/2, −1/2 + i √3/2 }
- retrouver les formules trigo. :
en developpant : ei (α1 + α2) = ei α1 × ei α2
cos(α1 + α2) + i sin(α1 + α2) =
[cos(α1) + i sin(α1)] × [cos(α2) + i sin(α2)]
. . . = cos(α1) cos(α2) − sin(α1) sin(α2)
+ i [cos(α1) sin(α2) + sin(α1) cos(α2)]
en identifiants les parties réelles :
cos(α1 + α2) = cos(α1) cos(α2) − sin(α1) sin(α2)
en identifiant les parties imaginaires :
sin(α1 + α2) = cos(α1) sin(α2) + sin(α1) cos(α2)
- application :
z = (a + ib) / (c + id)
on multiplie en haut et en bas par l'expression conjuguée du dénominateur : (c − id)
z = [(a + ib)(c − id)] / [(c + id)(c − id)] = [(ac + bd) + i(bc − ad)] / [c² + d²]
z = (a − ib) / (c − id)
|z|² = (a² + b²) / (c² + d²)
le module d'un quotient = quotient des modules
l'argument d'un quotient = différence des arguments
- Python : utilise j (au lieu de i) accolé à un nombre
z = (-7 + 22j) / (4 + 5j)
print(z) : (2+3.0j)
partie réelle : z.real ; partie imaginaire : z.imag
conjugué : z.conjugate() : (2-3.0j)
module : abs(z)
import cmath
argument : cmath.phase(z) ou math.atan2(z.imag, z.real)
permet de vérifier les résultats des exercices sur les complexes
pour les fonctions sqrt, exp, log, sin . . . appliquées aux nombres complexes :
utiliser les fonctions du package cmath
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